Social Animals
Social Animals. Ce documentaire suit 3 adolescents (un photographe casse-cou, une apprentie top model et une jeune fille solitaire) et montre l’impact d’Instagram sur leurs vies. J’espère ne pas trop passer pour une vieille bique en disant ça mais mais je suis heureuse d’avoir grandi et passé mon adolescence sans Instagram (et sans les réseaux sociaux en général). Quand j’étais en Terminale, 2 élèves de ma classe seulement avaient des téléphones portables, je vous laisse imaginer… À l’instar du documentaire, on était à une époque où le harcèlement scolaire s’arrêtait à la porte de l’école, même si les conséquences étaient déjà dramatiques, ça n’avait pas la même incidence sur la vie des jeunes. À l’époque, la popularité ne se mesurait pas au nombre de likes sous une photo et j’ai tendance à regretter ce temps. Ce documentaire met en lumière ces aspects des réseaux et vous donnerait presque envie de disparaître définitivement de la sphère internet. Quoi qu’il en soit après son visionnage, j’ai réalisé que j’étais privilégiée d’avoir été une ado des 90’s. Je serais curieuse d’avoir vos retours si vous aussi vous avez vu ce documentaire.
Special
Special. Une série sur le quotidien de Ryan, homosexuel, atteint d’une légère paralysie cérébrale, couvé par sa mère qu’il décide de quitter pour prendre sa vie en main. Special est l’adaptation du roman I’m Special : And Other Lies We Tell Ourselves de Ryan O’Connell qui joue son propre rôle dans la série et est également scénariste et co-producteur (avec Jim Parsons… gage de qualité donc !). J’ai trouvé ce show frais, léger, drôle et émouvant, tout est bien dosé pour que chaque personnage soit attachant. Bon, je vous préviens, c’est très américain, il y a beaucoup de bons sentiments mais trouver une série si bienveillante, vraiment axée sur la tolérance fait finalement du bien. Le format hyper court (environ 15 min par épisode) est top lorsqu’on a peu de temps mais besoin d’un bon petit divertissement bien efficace. Cette série est assurément mon gros coup de cœur de ce début d’année 2019.
You VS. Wild
You vs. Wild. Une série interactive dans laquelle vous prenez des décisions clés pour aider Bear Grylls à survivre et à mener à bien ses missions dans les environnements les plus hostiles et difficiles de la planète. Je n’étais pas particulièrement fan de Man vs. Wild mais le concept de série interactive m’emballe complètement depuis l’épisode spécial de Black Mirror, Bandersnatch. Est-ce-qu’on peut dire que que Bear Grylls n’est pas la moitié d’un aventurier ? Assurément oui ! Dans le premier épisode, il se bat avec un crocodile, il ne m’en faut pas plus pour être impressionnée. Bref, une série captivante devant laquelle vous ne risquez pas de vous endormir !
Dead to Me
Dead to me. Jen vient de perdre son mari, renversé en faisant son footing en pleine nuit par un chauffard qui a pris la fuite. Elle n’a alors qu’un seul but, retrouver la personne qui a commis ce crime. Lors d’un groupe de parole pour personnes en deuil, elle rencontre Judy avec laquelle elle se lie d’amitié. Jen ne sait pas que Judy cache un lourd secret. J’ai beaucoup aimé cette série et alors que j’ai d’habitude beaucoup de mal à rentrer dans les séries (il me faut toujours 2-3 épisodes), ici j’ai accroché dès le premier épisode. La B.O. est excellente, l’humour décapant et Christina Applegate hyper charismatique. Il y a plein de petits rebondissements sympathiques qui font qu’on ne s’ennuie jamais. Si vous voulez voir de beaux paysages Californien, c’est la série qu’il vous faut, l’action se passe à Laguna Beach à 1 heure de chez moi. À noter que c’est une « Dark Comedy », la perte d’un être cher et le deuil restent très présents et au cœur de l’histoire pendant toute cette première saison et c’est larmoyant de A à Z. Il faut être dans le mood, moi j’ai adoré l’ambiance mais si vous n’avez pas le moral ce n’est pas une série que je vous recommande forcément. Sinon j’ai trouvé la fin un peu facile, je m’attendais à quelque chose de plus dingue mais ça n’enlève rien à la qualité de la série et annonce une saison 2 plutôt prometteuse.
Extremely Wicked Shockingly Evil and Vile
Extremely Wicked Shockingly Evil and Vile. Et mon dernier n’est pas une série mais un film dont il fallait absolument que je vous parle. Netflix vient d’ajouter cet excellent film inspiré de la vie du tueur en série Ted Bundy à son catalogue. Cette histoire me passionne, je trouve la personnalité de Ted Bundy tellement riche et complexe… Dans ce long métrage on a l’histoire présentée du point de vue d’Élisabeth Kloepker, la petite amie du tueur duquel il paraît presque humain et sympathique malgré l’ignominie de ses crimes (le titre du film fait d’ailleurs références aux remarques d’Edward Coward, le President du procès, sur les meurtres commis par Ted Bundy, lors de sa condamnation à mort). Même si certains se sont plaints du manque de scènes sanglantes, j’ai été prise dans l’histoire et ne me suis pas ennuyée une seule seconde. De plus, si les crimes avaient été présents, ça aurait pu vite se transformer en film d’horreur ce qui n’était vraiment pas le but. Même si ça ne change pas grand chose, sachez que quelques éléments de la réalité ont été modifiés pour les besoins de l’histoire, si vous souhaitez savoir ce qu’il s’est vraiment passé, je vous invite à regarder le docu série Netflix Conversations with a Killer : The Ted Bundy Tapes. Et même si elle n’apporte pas de vraies réponses aux questions, vous pourrez aussi saisir à quel point Bundy est capable de manipulation (ici du Dr James Dobson) dans la dernière interview donnée juste avant sa condamnation ici.
En revanche j’ai detesté…
Huge in France ????
« Gad est un artiste célèbre… en France. A un tournant de sa vie, il décide de tout plaquer et s’installe à Los Angeles dans l’espoir de renouer des liens avec son fils de 16 ans dont il a été séparé, aujourd’hui devenu mannequin, et qui déteste la comédie. Il devra y arriver sans pouvoir faire appel aux avantages de la célébrité. » Allociné. La nouvelle série de Gad Elmaleh. Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Je ne suis une fois de plus pas la cible de cette série qui fait passer à la fois les Français ET les Américains pour des cons. Gad Elmaleh est aussi pathétique que son anglais et la plupart des acteurs ne savent pas jouer, quant au scénario, on ne peut faire plus creux. Enfin, c’est une série qui se veut drôle mais qui fait vraiment un flop avec moi. Si vous voulez cringer comme jamais, c’est la série qu’il vous faut !