Objets collector Ghostbusters
Nous sommes tous entourés de pop culture depuis le jour de notre naissance et elle nous apparaît sous de nombreuses formes ; on peut même déterminer la personnalité d’une personne simplement en regardant comment elle interagit avec la pop culture.
Des exemples de pop culture sont largement présents dans les séries, les films, les bandes dessinées, la musique, les jeux vidéo, les vêtements et dans les jouets ou les objets de collection. Ces objets sont disponibles sur le marché public jusqu’à ce qu’ils deviennent « collector » !
Ghostbusters a eu un effet incroyable sur la pop culture des années 80. C’est ce qui lui a permis de devenir une franchise multimédia à succès qui comprend une série télévisée animée intitulée The Real Ghostbusters, des suites du film Ghostbusters, des jeux vidéo, des jeux de société, des bandes dessinées, des vêtements, de la musique, des livres et romans, et des jouets et objets de collection. Le film original et la franchise Ghostbusters qui a suivi ont été un énorme succès financier et l’une des franchises cinématographiques et multimédias les plus rentables de l’époque.
Évidemment, les fabricants de jouets n’ont pas pu résister à l’envie de rejoindre cette franchise à succès. Ils ont créé des jouets, des figurines et des objets de collection ressemblant aux personnages emblématiques du film.
Depuis sa sortie le 8 juin 1984, Ghostbusters fait partie d’un zeitgeist culturel avec des films, des émissions à la télévision, des jeux, des jouets, etc. Alors, en l’honneur du phénomène qu’est Ghostbusters, voici une exposition couvrant plus de 30 ans de « collection » réalisée par des passionnés provenant des quatre coins des États-Unis. Si vous vous souvenez avoir vu l’un de ces jouets à l’époque, c’est sûrement parce que le phénomène Ghostbusters a été planétaire.
La fascination de Dan Aykroyd pour la spiritualité…
et comment le concept de l’histoire de Ghostbusters est né.
La chasse aux fantômes était-elle une affaire de famille chez les Aykroyd ?
Le saviez-vous…
La star de Ghostbusters, Dan Aykroyd, dit qu’on lui demande souvent où il a trouvé l’inspiration pour sa comédie à succès des années 80 ainsi que pour les films qui ont suivi.
Il dit que la réponse est simple : de sa propre famille.
Dans son enfance, Dan se souvient que son père, Peter, son grand-père, Maurice, et son arrière-grand-père, Samuel, organisaient régulièrement des séances de spiritisme dans le salon de leur maison de l’est de l’Ontario. Tout cela dans le but (tout à fait sérieux) de contacter les morts. Ils étaient tous attirés par les fantômes et le surnaturel ! L’intérêt de Dan Aykroyd pour le paranormal fait définitivement partie de son héritage familial.
Bien qu’il n’ait jamais vécu lui-même d’événement surnaturel, Dan a librement discuté de ses penchants spirituels avec ses collaborateurs de « Ghostbusters » lorsqu’ils ont commencé à formuler le concept du film original au début des années 1980.
« Harold Ramis était un incroyant, sceptique et agnostique. Billy Murray qui est irlandais, sait que les fantômes existent et que parfois les morts s’attardent dans le royaume des vivants. Quant à Ivan Reitman, il est juif, donc il connait toutes ces choses… il y a beaucoup de paranormal dans la Kabbale », a déclaré Dan Aykroyd.
« Sony Pictures, notre autre partenaire, a juste vu en Ghostbusters un bon film et l’a réalisé ».
Dan Aykroyd déclare : « Le livre de mon père Peter Aykroyd, A History of Ghosts (2009) est l’ouvrage de reference pour quiconque s’intéresse à la médiumnité d’hier et d’aujourd’hui. Il a également introduit le terme « ectoplasme », qui est entré dans le jargon traditionnel après avoir figuré en bonne place dans Ghostbusters.
Une chose semble certaine : la fascination pour les fantômes est dans l’ADN de Dan Aykroyd.
Il est la quatrième génération d’une famille qui « ain’t afraid of no ghosts! »
– The Canadian Press
Ghostbusters & Ghostbusters II
Mr. Stay Puft – Stay Puft Marshmallow Man (Le Bibendum Chamallow)
Le Stay-Puft Marshmallow Man, également connu sous le nom de Mr. Stay-Puft (le Bibendum Chamallow en français), est un personnage fictif de la franchise Ghostbusters. Il apparaît pour la première fois dans le film Ghostbusters de 1984 comme un monstre paranormal géant. Dans le film, on le voit d’abord sous la forme d’un logo sur un sac de chamallows dans l’appartement de Dana Barrett (Sigourney Weaver), sur une publicité sur un bâtiment près du siège des Ghostbusters, puis en tant que manifestation physique de la divinité sumérienne apocalyptique Gozer. Dans cette scène, une fois que les Ghostbusters croisent les effluves, le fossé entre les deux dimensions fait exploser Le Bibendum Chamallow, faisant pleuvoir une quantité astronomique de crème de guimauve sur les New-Yorkais.
Bill Bryan est surtout connu pour être le fabricant du costume, le marionnettiste et l’interprète du Stay Puft Marshmallow Man de Ghostbusters.
Le Mr. Stay Puft comme on le voit dans le film, a été rendu gargantuesque par Linda Frobos qui a utilisé des miniatures et une composition optique avec Bill Bryan lui-même dans une combinaison en latex composée de deux couches (une couche extérieure inflammable et une couche intérieure ignifuge).
Le saviez-vous…
Certaines des erreurs les plus notables du film se trouvent dans les scènes ou se trouve Mr. Stay-Puft. Si vous regardez de très près, vous pouvez voir que Mr. Stay Puft apparait parfois avec son nœud papillon et d’autres fois sans. Dans une scène du film, le rendu optique était désactivé et il semble traverser une église au lieu de marcher dessus et de l’écraser. Dans une autre scène, la partie bleue de son costume de marin est portée à l’envers.
Le saviez-vous…
LA CRÈME DE GUIMAUVE QUI EXPLOSE DANS LE FILM EST EN RÉALITÉ PLUS DE 34 KG DE MOUSSE A RASER !
L’équipe des effets spéciaux a récupéré plus de 1800 litres de mousse à raser pour remplacer les restes gluants de guimauve de Mr. Stay-Puft. William Atherton, qui jouait Walter Peck, le méchant de l’EPA, était sceptique quant à la chute d’une telle quantité de mousse sur lui. Ils ont alors testé l’idée sur un cascadeur en utilisant seulement 34 kg qui l’ont littéralement plaqué au sol. Le cascadeur allait bien, mais une plus petite quantité de mousse a été utilisée pour être déversée sur William Atherton dans la prise finale du film.
Ectomobile (Ghostbusters & Ghostbusters: Afterlife)
Cadillac Futura Miller-Meteor, 1959
L’Ectomobile dans le film Ghostbusters de 1984, était à l’origine un break Cadillac de 1959, remanié afin de servir d’ambulance, mais également de corbillard. Elle est issue des ateliers du carrossier Miller-Meteor.
La conception originale de l’Ectomobile revient à Steven Dane, décorateur, qui lui a ajouté une sirène, des gyrophares, une bonbonne de gaz, une échelle, un canon protonique et des sièges escamotables. Il est crédité au générique comme « consultant en matériel ».
Empattement : 3,80 m
Longueur : 6,22 m
Poids : 2490 kg
Prix d’usine avant conversion en ambulance/corbillard : $9533. Lorsque ce modèle de Cadillac Ambulance/Corbillard a été vendu pour la première fois à la fin de 1958, son prix était compris entre $10474 et $11865.
Production totale : 710 (modèle peu produit, ce qui en fait une voiture très rare)
Moteur : 6,4 l
Puissance de freinage : 4800 RPM
Illustration conceptuelle de « Fettuccine »
Jack Johnson
Ce portrait peint à la main de style Raphaelien, « par le célèbre artiste Fettucine » est l’illustration originale du concept « final » créée par l’illustrateur Jack Johnson. Il s’agit de la peinture qui a été utilisée pour créer sa version grandeur nature, que l’on voit dans la scène finale de Ghostbusters II (1989).
Après que les Ghostbusters aient vaincu Viggo des Carpates, un tyran médiéval dont l’esprit existait à l’intérieur de son portrait, l’équipe d’enquêteurs paranormaux (Bill Murray, Ernie Hudson, Dan Aykroyd et Harold Ramis) a remarqué que l’image de Viggo avait été remplacée par un portrait style Renaissance d’eux-mêmes entourant Oscar, le bébé de Dana.
« Au cours de sa carrière de plus de quatre décennies, l’œil cinématographique de Jack combiné à son incroyable talent artistique a fait partie intégrante de plus de 60 films acclamés par la critique. Nous sommes ravis d’honorer cet héritage et ses contributions à l’artisanat en lui remettant cette année l’Award du Lifetime Achievement. »
– Tim Wilcox, Président du ADG Illustrators & Matte Artists Council
Onion Head Ghost
Slimer (Bouffe-tout)
Le saviez-vous…
Le fantôme glouton vert et visqueux, sculpté par l’artiste chargé des effets spéciaux Steve Johnson, était appelé « Onion Head Ghost » sur le plateau en raison de l’odeur désagréable de la marionnette.
La conception Slimer a pris six mois et environ $300 000 à développer. Il a connu de nombreuses variantes à cause des notes contradictoires sur la façon de modifier chaque détail et donc des ajustements constants que Steve Johnson devait faire. Il raconte « Au début, on m’a demandé un ‘sourire avec des bras’ puis, donnez-lui 13 % de pathos en plus, mettez-lui des oreilles, enlevez-lui les oreilles, moins de pathos, plus de pathos, agrandissez son nez, maintenant son nez est trop gros, faites-lui un nez plus petit, rendez-le plus cartoony, rendez-le moins cartoony. »
La veille de sa deadline, Steve Johnson a appris que Dan Aykroyd et Harold Ramis voulaient que Slimer soit un hommage à John Belushi (qu’il lui ressemble physiquement). Avec cette information et une série de portraits de John Belushi, Steve Johnson a pris au moins trois grammes de cocaïne et a cru que le fantôme de John lui rendait visite pour l’encourager. C’est au cours de cet épisode délirant qu’il a sculpté le design final de Slimer, celui qui apparaît dans le film.
Dan Aykroyd a admis que le personnage était inspiré de John Belushi, en particulier son corps. Harold Ramis a déclaré que la comparaison n’était pas malveillante, expliquant que John était la personne la plus susceptible de trébucher sur une table basse et de renverser une bibliothèque.
Le modèle avait trois visages interchangeables selon les expressions dont on avait besoin. En ce qui concerne les fonctionnalités comme le clignement des yeux, il était contrôlé par une équipe de marionnettistes grâce à des câbles et des tiges. Des modèles plus petits (de la taille d’un œuf) de Slimer ont été conçus pour les scènes qui nécessitaient moins de mouvements, comme celle ou il vole autour du lustre au plafond de la salle de bal de la Sedgewick House. La marionnette Slimer full-size a été interprétée par Mark Wilson qui portait une combinaison en mousse renforcée avec du spandex et filmée sur un fond noir. Comme les mouvements de Mark étaient limités par les câbles de la marionnette, la caméra a été déplacée tout autour de lui pour simuler le mouvement. Dans certaines scènes, Mark Wilson a aussi travaillé avec des accessoires surdimensionnés pour que le fantôme apparaisse plus petit.
The Ghosbusters Hollywood Museum Exhibit
1660 N Highland Ave
Hollywood, CA 90028Tous les jours sauf les lundis et mardis
De 10h à 17hTickets disponibles ici