Mes séries/films préférés sur Netflix #7

American Horror Story 1984

Été 1984. Cinq amis se font engager comme moniteurs au Camp Redwood. Très vite, ils découvrent qu’il y a quelque chose d’encore plus terrifiant que les effrayantes histoires de feu de camp…

Cette saison d’AHS a été un coup de cœur monumental. Il s’agit là de la meilleure de toute la série. Tout y est, l’ambiance, la musique, les tenues, ça sent les années 80 à plein nez et la décennie est parfaitement recréée (et ce générique… !). Pour couronner le tout, 1984 rend hommage aux grands classiques de l’horreur : Friday the 13th, The Texas Chainsaw Massacre et Halloween. J’avoue avoir plusieurs fois mis pause pour reprendre mes esprits tant certaines scènes étaient intenses. Je suis tellement emballée que j’en ai presque apprécié Emma Roberts que je trouve être une des plus piètres actrices d’Hollywood puisque qu’elle ne sait jouer qu’une seule émotion : celle de la fille paumée, coincée et un peu has been. La seule chose que je reproche ici à Ryan Murphy (producteur) c’est de mettre du fantastique quand ça l’arrange, c’est la solution de facilité quand il n’arrive pas à expliquer les choses rationnellement (mais finalement n’est-ce pas un peu tout le concept d’American Horror Story ?). Fiction et réalité se rejoignent puisque qu’à la fois on rend hommage aux slashers mais The Night Stalker (dont je vais vous reparler un peu plus tard dans ce post…) est également mélé à cette histoire. Une mise en abyme des plus intéressantes et qui fait selon moi toute la richesse de cette saison.

Emily in Paris 

Emily, jeune Américaine originaire du Midwest, part s’installer à Paris après avoir reçu une proposition d’emploi des plus inattendues. Son nouveau challenge : apporter un point de vue américain à une agence de marketing française en difficulté.

Attention, cette série c’est un cliché (parfois justifié !) à la seconde. Au début, j’avoue m’être sentie sérieusement offensée mais j’ai finalement pris le parti d’en rire et ai adoré ce show. Légère, fraîche, sans prise de tête, c’est la série feel good idéale de ce mois de janvier déprimant. Darren Star, déjà producteur de Sex and the City, réussit complètement le pari de nous faire retrouver cette ambiance New Yorkaise du groupe de filles mais cette fois transposée à l’autre côté de l’atlantique. La seule chose qui reste gênante au fur et à mesure des épisodes, ce n’est en fait pas cette accumulation de stéréotypes que les Américains ont sur les Français mais plutôt cette façon erronée qu’ils ont d’imaginer comment nous Français percevons les Américains. Sinon j’ai adoré la BO, les tenues Camille et de Sylvie la boss infecte, et ce Paris certes aseptisé mais tellement magique dans lequel j’ai eu envie de me téléporter à chaque épisode. En 2 mots : addictif et inspirant ! Il me tarde déjà de voir la saison 2 ! Attention cependant, à ne regarder qu’en VO (et si vous ne pouvez vraiment pas vous en passer, avec les sous-titres également en VO). 

Death to 2020 (Mort à 2020)

Il s’agit d’un mockumentary (faux documentaire) produit et écrit par Charlie Brooker et Annabel Jones, les créateurs de Black Mirror. J’ai trouvé l’idée géniale, parce l’année que nous venons de passer est digne d’un épisode de Black Mirror et si on prend un peu de recul, elle donne vraiment le vertige. Cet épisode revient donc sur la désastreuse actualité de 2020 sous forme de film/documentaire mêlant donc acting et documents d’archive. Je l’ai trouvé incroyable, criant de vérité, d’intelligence, drôle mais avec justesse et dénonçant pile ce qu’il fallait.

The Boys in the Band

Dans un appartement de l’Upper East Side, Michael, homosexuel cynique au train de vie princier, organise une fête d’anniversaire pour son ami Harold. Alors que les premiers convives s’amusent et se charrient, Harold tarde à apparaître. Michael doit en outre accepter un invité de dernière minute : son ami de fac Alan, homme marié qu’il soupçonne d’être un « homo refoulé ». Lorsqu’Harold arrive enfin, celui-ci affiche une humeur sarcastique qui alourdit l’atmosphère. Chacun laisse alors éclater ses rancœurs…

Je ne pensais pas autant aimer ce film, évidemment comme je fais chaque fois, je l’ai regardé à l’aveugle (sans lire quoi que ce soit à son sujet ni même regarder le trailer) donc je m’attendais à tout. En effet, il peut m’arriver, même si c’est rare d’être déçue par Ryan Murphy mais ici, les dialogues sont incroyablement rythmés et j’ai littéralement adoré la richesse des personnages. Je ne connaissais pas la pièce de Mart Crowley, que j’ai désormais très envie de découvrir. N’hésitez plus à ajouter cet excellent film à votre liste !

The Minimalists: Less Is Now

Ce documentaire nous montre comment nous sommes en permanence manipulés pour nous pousser à la consommation. Comment la publicité nous fait comprendre que nous n’avons pas assez, que nous ne sommes pas complets si nous ne possédons pas telle ou telle chose. Ce n’est pas la quantité mais la qualité de ce que nous possédons qui en fait sa valeur. Noyé sous la quantité, chaque objet perd de son intérêt et de son unicité. 

Cette suite de Minimalism: A Documentary About the Important Things achèvera de vous convaincre d’adopter un mode de vie plus simple, plus minimaliste, parce qu’en effet nous ne sommes pas la somme de ce que nous possédons et surtout l’accumulation de possessions ne mène pas au bonheur. Et comme il nous est répété tout au long du documentaire : nos souvenirs ne sont pas dans nos affaires, ils sont en nous… À méditer !

P.S. : Alors allez-vous vous aussi relever le Less Is Now Challenge ?

The Prom

Une troupe de comédiens égocentriques en mal de succès et de reconnaissance envahit une petite ville conservatrice de l’Indiana pour soutenir une lycéenne qui veut emmener sa petite amie au bal.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais dernièrement, Netflix a eu son lot de comédies musicales pénibles. Dieu merci, celle-ci fait exception. Le film est coloré, dynamique, les acteurs sont excellents, les chansons sympas. Bref du grand Ryan Murphy (vous l’aurez remarqué, je l’aime de plus en plus !). Et pour ceux qui ont accusé James Corden d’en faire des caisses, en ce qui me concerne je l’ai trouvé très juste dans son rôle. Pour moi c’est un sans faute ! 

American Crime Story: The Assassination of Gianni Versace

En 1997, le célèbre couturier italien Gianni Versace est assassiné à Miami, devant son domicile, par le tueur en série Andrew Cunanan. Alors que le monde people est en deuil, une des plus célèbres chasses à l’homme de tous les temps s’apprête à voir le jour.

Dans ma lancée Ryan Murphy, j’ai aussi regardé La saison 2 d’American Crime Story sur l’assassinat de Gianni Versace. Outre la folle envie qu’elle m’a donné de retourner à Miami, j’ai trouvé cette série incroyable. C’est un énorme coup de cœur qui se place directement dans mon top 3 Netflix et que je vous recommande de mettre en top priorité dans la vôtre. La série s’appuie sur les rapports d’enquêtes de l’époque mais l’histoire a été quelque peu romancée pour les besoins de l’intrigue (puisque de nombreuses zones d’ombres persistent, essentiellement autour de la personnalité et des motivations d’Andrew Cunanan). C’est aussi pour cela que la famille Versace n’a pas participé à l’écriture et à l’élaboration de la série (la séropositivité de Gianni en serait entre autres la cause). Le vrai Antonio D’Amico a aussi fait part de son mécontentement en raison de multiples inexactitudes dans le scénario. Ceci dit, on ne s’ennuie pas une seule seconde, c’est bien filmé, j’ai adoré l’interprétation d’Édgar Ramírez et Pénélope Cruz respectivement dans les rôles de Gianni et Donatella Versace. Si vous ne connaissez pas les faits, je vous recommande de ne rien lire, de ne pas vous renseigner avant de regarder cette série afin de ne pas vous spoiler et découvrir cette folle histoire au fur et à mesure. J’avais 16 ans à l’époque des faits et me souviens que l’affaire avait fait grand bruit mais je ne m’y étais pas du tout intéressée… à tort !

Dark Tourist

David Farrier est un journaliste néo-zélandais qui voyage à travers le monde à la découverte des hot spots de dark tourism. Il s’agit de visites payantes de lieux associés à la mort, à la souffrance, à la catastrophe et à des événements glauques en tous genres. Tous les épisodes ne sont pas dignes d’intérêt mais je vous recommande particulièrement les épisodes 3 – Japan (sur le tourisme nucléaire, la forêt Jukai aka la forêt des suicides et une ville fantôme), 4 – United States (sur le Jeffrey Dahmer Tour, l’assassinat de JFK Tour et les vampires), et le 8 – Back in the USA (sur le Manson Tour, un stage de survie pour se préparer a l’apocalypse, dirigé par des survivalistes, et enfin le McKamey Manor, la pire maison de torture des États-Unis). Petites natures s’abstenir ! 😉

Night Stalker 

Adepte de true crime, ce nouveau show Netflix est pour vous ! Un documentaire en 4 épisodes qui retrace la traque de Richard Ramírez aussi appelé le Night Stalker, en 1985 à Los Angeles. Le plus perturbant pour les enquêteurs était que ses crimes ne se ressemblaient pas et avaient l’air d’être commis par différentes personnes. Il ne tuait pas toujours, s’en prenait autant à des hommes qu’à des femmes ou des enfants, n’utilisait jamais la même arme, bref ça a été un vrai casse-tête de l’identifier. Je vous préviens si vous ne la connaissez pas, cette histoire fait vraiment froid dans le dos ! 

Headspace Guide to Meditation (Le Guide Headspace de la Méditation)

J’aime beaucoup le concept de méditation. J’ai une aptitude depuis que je suis toute petite à me mettre dans ma bulle, c’est quelque chose que je fais très facilement et naturellement. J’ai une personnalité que l’on pourrait qualifier de méditative, je ne suis pas stressée facilement, très calme et souvent dans mon monde. J’ai aussi une aisance particulière à me couper du stress environnemental. Ceci dit, pour ceux pour qui la méditation et cette introspection ne viennent pas aisément, j’ai trouvé ce programme très bien fait. Différentes techniques sont présentées, à adapter selon les situations de la vie qui j’espère sauront vous aider à reprendre le contrôle de votre vie et de vos émotions.

En revanche j’ai détesté

A Ghost Story 👎🏻👎🏻👎🏻👎🏻

Un homme décède dans un accident de voiture juste devant chez lui. Il revient dans sa maison, affublé d’un drap blanc, pour revoir sa femme. Il hante alors sa maison et voit le monde changer autour de lui.

J’ai beaucoup aimé Rooney Mara et l’esthétique très minimaliste de ce film. Malheureusement, il reste creux, le concept du deuil du point de vue de la personne décédée et du fantôme qui voyage dans le temps est contre toute attente sans aucune saveur. Les scènes sont d’une longueur interminable à tel point qu’à un moment j’ai cru que j’avais appuyé sur « pause » sans le faire exprès. Je suis restée perplexe tout du long en attendant qu’une chose extraordinaire se produise. Elle n’est jamais arrivée.

Pieces of a Woman 👎🏻👎🏻👎🏻👎🏻

Quand l’accouchement à domicile d’une jeune mère se termine par une tragédie, elle entame une odyssée d’un an de deuil qui rompt les relations avec ses proches.

Je m’attendais à beaucoup aimé ce film d’autant que le thème me touche particulièrement. Encore une fois, la prestation de l’actrice principale (Vanessa Kirby) est incroyable, vraiment, mais le film est d’une banalité affligeante et parfois même vraiment désagréable. Finalement il s’agit d’une histoire lambda qui arrive à des gens lambda qui réagissent de manière lambda. Les sujets du deuil, du pardon et la reconstruction n’ont pas été menés de façon intéressante et méritaient mieux. Un film un peu trop dans le contemplatif plutôt que dans l’action comme j’aurais aimé qu’il soit. Vraiment ne perdez pas votre temps, vous n’en tirerez rien de bon !

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