
À l’occasion de la sortie du quatrième volet de sa saga Fear Street, Netflix a organisé une soirée bal de promo qui nous a fait remonter le temps jusqu’en 1988. C’est quelque chose que j’aurais adoré vivre en tant que lycéenne, alors inutile de vous dire que c’était presque la soirée de l’année pour moi. En réalité, en 1988, j’avais 7 ans et j’étais en CP, mais je garde un souvenir incroyable (et peut être idéalisé) des années 80. Je pense que ça restera à tout jamais ma décennie préférée, pour la musique, les films, les vêtements, les coiffures, et ce sentiment d’insouciance qu’on a perdu par la suite.

Lorsque Netflix organise un event, il n’y a jamais de fausses notes, c’est toujours très réussi. En l’honneur de la sortie de Prom Queen, l’historique Fonda Theatre d’Hollywood a été intégralement transformé en Shadyside High, le lycée dans le film. Tout y était, les costumes, la musique, l’ambiance, l’élection de la Prom Queen, les 80’s ont été honorées comme je ne l’avais jamais vu auparavant. Cependant, un tueur en série s’est amusé à s’acharner sur les prétendantes au titre de reine du bal… je ne vous spoile pas davantage et vous laisse découvrir le film sur Netflix.















Au départ, Fear Street est une série de livres écrits par l’auteur américain R.L. Stine, publiés entre 1989 et 1999. Je pense que ça vous parlera davantage, Goosebump (Chair de poule), c’est lui aussi ! Le succès de Fear Street est immense aux US et Netflix décide d’adapter une trilogie de films sortis en juillet 2021.
Les films mettent en scène une bande d’amis, lycéens dans la petite ville maudite de Shadyside. Le groupe s’efforce de briser la malédiction qui pèse sur leur ville depuis des siècles
Je ne suis pas très friande du paranormal dans les films d’horreur, je pense que c’est ce qui m’a empêchée de complètement apprécier la trilogie. Les 3 premiers films donc (Fear Street 1994, 1978 et 1666), fonctionnent ensemble et ne se regardent pas dans l’ordre chronologique, mais dans l’ordre de sortie. Ils sont longs comme un jour sans pain et j’ai même l’impression qu’il était prévu de les sortir sous forme de série avec des épisodes de 40 minutes (ce qui aurait été nettement plus digeste). Je n’ai pas aimé 1994 ni 1666. En revanche, j’ai passé un excellent moment devant 1978, qui se déroule dans un camp de vacances, très gros clin d’œil à Friday the 13th qui est l’un de mes films d’horreur préférés.
Fear Street 1988 est quant à lui indépendant de la trilogie et ne fait pas intervenir de phénomène surnaturel, c’est un slasher classique. Mention spéciale à la bande son 80’s particulièrement bien choisie. Il ne s’agit pas du meilleur film d’horreur de ma collection, mais il fait parfaitement le job et reste (pour le moment) mon opus préféré des 4 films déjà sortis. Si comme moi vous aimez les playlists 80’s, les teen movies et les bals de promo, foncez (ou ajoutez-le à votre liste de films à regarder pour Halloween).

Si vous n’aimez pas les films d’horreur, sachez que ceux-ci sont vraiment soft, c’est plus de la comédie d’horreur. La mise en scène n’est pas extrêmement sanglante, même si certaines scènes un peu graphiques de 1988 risquent de vous marquer. Pour vous donner une indication, on est plus sur du Scream et donc du teen movie d’horreur que sur du Terrifier (j’ai l’impression de vous parler tout le temps de ce film alors qu’il est ma référence de nullité cinématographique absolue !).
Vous n’avez pas fini d’entendre parler de Fear Street puisque 3 autres films ont été annoncés !
Fear Street: Prom Queen sur Netflix le 23/05.